Le public concerné : Si les prêts immobiliers dits « classiques » s’adressent aux particuliers, les prêts immobiliers d’entreprise s’adressent, eux, à des professionnels porteurs de projets concernant uniquement leur activité professionnelle.
A noter, la distinction entre ces deux types de prêts varie d’un établissement bancaire à un autre. Notamment dans le cas d’un achat à vocation locative.
Parmi les bénéficiaires de ces prêts, on retrouve principalement les petites structures comme les PME, les PMI et les TPE mais aussi des associations.
Les taux de prêts : Ils sont plus élevés dans le cadre d’un prêt immobilier d’entreprise.
Cela s’explique par le fait que la banque encourt davantage de risques.
Elle doit s’assurer que les revenus de l’entreprise sont pérennes et suffisants pour que le gérant puisse assumer les frais, se dégager un salaire tout en préservant une marge pour le développement de l’entreprise.
Bilans comptables et business plan seront donc passés au crible !
L’apport : Pour les prêts immobiliers aux particuliers, la banque attend souvent 10% d’apport bien que cela ne soit pas obligatoire. Pour les professionnels, cela dépend de la viabilité de la structure et les sociétés en difficulté peuvent se voir demandées jusqu’à 25% d’apport.
Bien qu’un apport élevé soit un atout important dans l’obtention d’un prêt et permette de diminuer le taux d’intérêt, il n’est pas toujours possible d’en disposer et dans ce cas, les banques peuvent proposer un crédit-bail immobilier avec option de rachat en fin de contrat.
Les garanties : Pour les prêts immobiliers aux particuliers comme pour les prêts immobiliers professionnels, l’hypothèque et la caution peuvent être proposées.
Cependant si les particuliers peuvent compter sur des garanties comme un CDI, les revenus du ménage cumulés ou une assurance emprunteur, dans le cas des professionnels, c’est la viabilité du projet et leur capacité de remboursement qui doit être établies.
Les options de garantie dépendront donc de l’activité et seront choisies afin d’assurer la qualité des relations entre la banque et les professionnels emprunteurs.
Les placements et le blocage des comptes courants d’associés restent des garanties fréquemment employées.
La durée : Elle est en moyenne de 20 ans voire 30 ans pour les particuliers mais seulement 8 à 15 ans pour les professionnels.
Si la durée dépend du bien, la banque s’appuie également sur l’amortissement et la valeur résiduelle du prêt accordé afin de la déterminer.
Et pour conclure, avoir recours à un courtier, oui mais lequel ?
Si le recours à un courtier s’avère très utile pour présenter un dossier solide et négocier les meilleurs taux, il est important de savoir à qui s’adresser. Ainsi si le service des courtiers en ligne peut apporter des réponses rapides et claires pour les particuliers mais pour les professionnels, il est préférable de faire appel à des courtiers spécialisés dans les prêts professionnels.